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CHRONIQUE(s)
ACCUEIL > Depressive Winter > LLAC EDICIUS
Par vargasvard (le 12/12/2006 12:12:12)
La scène métal pyrénéenne est décidément composée de groupes vraiment originaux et talentueux et ce ne sont pas les ariégeois de DEPRESSIVE WINTER qui vont faire baisser le niveau, bien au contraire ! Autant le signaler tout de suite, ce « Llac Edicius » est une véritable bombe, sans doute l’un des meilleurs albums de Black Métal sortis cette année, voire CES dernière années !
La première bonne surprise vient du son, tout simplement énorme et qui n’a rien à envier aux productions scandinaves sorties des studios Abyss ou Grieghallen. Cette qualité sonore permet d’apprécier à leur juste valeur les extraordinaires compos de ce disque à la fois sombre, torturé, hystérique et étonnamment mélodique. Car l’autre bonne surprise vient des 7 titres qui composent cet album majeur. Outre une très bonne intro glauque à souhait et un fantastique titre de Dark Ambient d’environ 20 minutes qui serait capable d’envoyer les 4/5 de la population de Perpignan à l’asile en guise d’épilogue, les morceaux de ce « Llac Edicius » sont sublimés par des riffs de gratte dont la qualité égale ceux de DISSECTION, SATYRICON, BURZUM ou encore KAMPFAR. Le chant à la fois hystérique et maladif de Fabrice, sorte de mix improbable entre Maniac (ex- MAYHEM), Aphazel (ANCIENT), Varg (BURZUM) et Kvarforth (ex- SHINING, R.I.P.) est également un point fort de ce disque, tout comme la batterie (Tuomas, qui s’occupe aussi de la basse et de la seconde guitare, serait-il le nouveau Frost ou Hellhammer ?)
En conclusion, voilà un disque que tout métalleux digne de ce nom se doit de posséder et dont voici la tracklist :
« Call for Confession » : Il s’agit de l’intro. Le côté malsain de ce titre est renforcé par des cris de bébé et un bruit de lame…Je vous laisse imaginer !
« The Cave of Madness » : Morceau complètement barré, dans l’esprit d’un BURZUM, SHINING ou d’un vieux FORGOTTEN TOMB. Après une première partie à la rythmique quasi- Doom et à l’atmosphère glaciale, le titre s’accélère (superbes parties de batterie) tout en restant d’une noirceur impénétrable.
« Llac Edicius » : Un titre complexe ou un Black mid- tempo à l’atmosphère très suédoise précède un Black furieux aux sonorités norvégiennes. Cette partie furieuse est suivie d’un break mélodique débouchant sur un fantastique solo de guitare. La dernière partie est mid- tempo. Un titre aussi barré et original que le premier appelé à devenir un classique du Black Métal.
« Voices of Reason » : Une rythmique Black- Thrash précède un passage mélodique que ne renieraient ni DISSECTION, ni KAMPFAR. Un autre titre à la construction complexe avec un passage limite incantatoire sur sa dernière partie assez Thrash. Un titre qui devrait provoquer quelques bons pogos en live !
« S.M.D.D.F.B » : Un titre appelé à devenir un hymne. Rythmique presque Rock n’ Roll et Black Hystérique alternent. Monstrueux solo de guitare, presque Heavy Métal, sur la fin du morceau. L’ une des grandes réussites de l’album.
« Slaughter in the Name of God”: Titre de pur Black Métal à la construction originale (intro assez Heavy Métal, passages Thrash, True Black et Mid- Tempo). Assez proche, mais sans être une copie, à la fois d’un DISSECTION et d’un ANCIENT période « Proxima Centaury ».
« Psychopatic Paranoïa Anthem » : Tout est dans le titre ! Un morceau ambiant de psychopathes faisant passer Hannibal LECTER pour un Bisounours. 20 minutes de démence !!
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