Akerbeltz, est un nom provenant de la Mythologie Basque signifiant Bouc Noir. Les païens le vénéraient comme un esprit de la nature. Ce nom est parfaitement approprié pour ce One-man-band de Black Metal, non pas Basque, mais Catalan du Sud (Lloret de Mar; Province de Gérone). La formation, à l'origine (fondée en 1999), comptait deux membres : Akerbeltz (Vocaux, Guitare, Basse) & Lilith (Batterie). Ces deux là se retrouvent également dans les formations de Beheaded Lamb (1991), Harridan (2000) & Körgull the Exterminator (2005). Lilith décida, tôt, de stopper sa participation comme marteleuse de ce projet & Akerbeltz assuma, dès lors, tous les instruments. Musicalement n'attendez rien d'autre qu'un hommage aux créatures de Satan, à la perversion, aux mondes souterrains, matérialisé par un pur chaos sonore digne de l'ancienne approche du Metal Noir. Avec ces atmosphères sombres & envoutantes, ces accélérations perfides, ces vocaux maléfiques, ces riffs antéchristiques & cette batterie tellurique; putain, mais ce jeu de batterie ! Pour moi, le point central de l'album (Infernuko Errera - Oniric Records - 2010); avec vraiment cette impression personnelle, que tout le reste (vocaux, riffs, lignes de basses) a été créé autour de ces frappes mortelles, les mettant en valeur (les accompagnant "juste", serais-je tenter de dire). Un réel plaisir que d'écouter ces successions de roulements, frappes, claquements de cymbales & autres touches vicieuses. Tout ceci est très classique & que c'est bien ainsi ! Pour ceux qui auraient besoin d'un quelconque repère, vous pouvez situer le disque près du tout début d'Immortal. Un roc de six titres (45'23) en noir et blanc comme peu de formations arrivent à en tailler... et lui est seul... Quoique par la force des choses, il ait été accompagné par les aragonai d'Amnion, pour pouvoir jouer live, au Under the Black Sun Festival 2006, en Allemagne. A signaler que les runes présentent sur le logo du groupe proviennent des anciens Ibères. Un disque prenant & puissant