Nos cinq gaillards : Chris, Bobby, Nico, La Huche et Jojel, sortent fin 2008 via Gofannon Records leur premier album, Start the Race. Et pour commencer cette course voilà un passage de la chronique que j'avais réalisé à la sortie de leur EP, Ride me in Hell, en 2007 :
Boneshaker, est le terme utilisé pour désigner le premier type de vélocipède, à la fin du XIXème siècle. Nul doute que nos cinq acolytes y ont rajouté un sacré moteur.
Et sur cet album qu'en est-il ? Les mecs ne se sont pas calmé, loin de là et ont même monté un moteur plus puissant à leur engin. Moteur qui doit être en plus bien trafiqué par ces sacrés cramés et c'est à une course folle que nous assistons, une chevauchée sauvage en pôle position. Les paysages défilent à vive allure sur de grandes étendues désertiques, avec pour rafraîchissements, whisky, bières et belles pépés aux courbes bien plus douces que les virages caillouteux qu'empruntent les fougueux palois, pied au plancher.
On démarre sur quelques crépitements, le premier riff est balardé; c'est parti, c'est bon et d'entrée très entraînant . Un bon côté bien speed et des compos bien rythmées. Le groupe assume pleinement ses influences et va bien au-delà pour nous servir ce cocktail (molotov) maison, fait pour de bonnes soirées ou pré-concerts sur un parking, bien arrosés avec quelques potes. C'est un torrent de liberté et une sensation de puissance que déverse Boneshaker, avec un premier album sacrément bien lancé et à pleine allure.
Il y a un sacré feeling qui se dégage de ces titres et deux retrouvailles, avec We're Gonna Celebrate & Ride me in Hell, présents sur leur EP, qui gagnent encore ici un petit quelque chose. Boneshaker termine le disque par Start the Race; ils terminent donc comme ils ont commencé, la boucle est bouclée, il est temps de recommencer. Une ode au bon vieux Rock, bien Hard et terriblement racé; un appelle à la débauche et un destructeur de radars. Faîtes chauffer le moteur, oublier le compteur et filez comme des voleurs. La poussière s'élève déjà, le monde s'ouvre à toi !
